Compte rendu d'une chasse aux lièvres

Après une matinée sans trop de réussite malgré un certain nombre de flèches lâchées et après avoir bien mangé nous repartons en chasse sur le secteur dit des « plantations ».

Ayant la possibilité d’y trouver de gros animaux je décide donc de prendre mon arc à poulie, plus approprié à mon sens pour le grand gibier , tout en sachant que nous avions trois bracelets de lièvres à disposition.

Ça y est le signal de début de traque est donné, les traqueurs entament leur balai de va et vient au travers les allées ainsi que dans les ronces.

Deux coups de pibole, les premiers animaux sont levés et ça traverse les chemins à la course 1 puis 2 puis 3 capucins. J’arme tout de même au cas où il y aurait un lièvre à passer à proximité pas trop rapidement pour que je puisse décocher, mais non rien à faire, ils passent tous très vite.

Tout à coup j’entends une flèche qui « tape le sol », Alex mon voisin de poste vient de « lâcher », je me retourne et le vois chercher sa flèche…. en vain il ne la retrouvera pas à l'instant T.

Quelques minutes passent et là, même scénario son fût tape une fois encore la terre et j'aperçois le lièvre se dérobant à faible allure sur le chemin mais un arbre m’empêche de voir correctement si il est passé de l’autre côté.

Je guette pour savoir s’il a réellement passé la ligne ou s’il a continué tranquillement à faire route vers moi, 30 secondes passent, Alex me signale qu’il est toujours dans les parages et les bruissements des feuilles dans le creux m’indiquent que ce lièvre n’a décidément pas escaladé le talus, je décide donc d’aller voir, une fois le chemin passé j’essaie de rester discret au cas où il repartirait, soudainement, c’est bon , mon regard l’a « capté » je ne le lâche plus du regard , je vois le haut de ses oreilles, il ne bouge pas, j’arme lentement mon arc, me décale doucement, c’est verrouillé il est dans mon viseur et mon doigt presse la détente de mon décocheur, ma flèche part, le lièvre s’affaisse, il y est !!! L’excitation m’envahit mais Alex me rappelle de sonner deux coups et rigodon.

En prenant l’animal je me rends compte qu’il s agit du lièvre qui s’était empalé sur une branche le matin et dont nous avions perdue la trace.

Je tiens enfin ce premier lièvre à l’arc que d’émotions !!! Les traqueurs arrivent enfin à mon niveau, Pascal me remet le bracelet et je m’empresse de le poser, s’en suivent les félicitations pour mon prélèvement, que du bonheur partagé entre amis !!!

Remerciements à Erwan, Pascal et au domaine de la Bardoulais qui nous ouvre ses portes pour la dixième année.

Paul C

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Le 4 novembre 2017 j'étais invité sur le domaine de la Bardoulais pour une chasse aux lièvres à l'arc.

En poste dans les plantations pour y passer une partie l’après-midi, je me cherche un endroit où je peux espérer croiser la route d’un capucin, certaines coulées à proximité, me laissent présager que j’y ai toutes mes chances et cela ne tarde pas à peine posté j'aperçois un lièvre à une cinquantaine de mètres de moi, il vient dans ma direction, j’y crois !!! J’anticipe et arme mon arc et j'attends qu'il soit à portée de flèche, 30-25-20-15 mètres je laisse voler ma flèche qui file …. à côté de son objectif Grrrrrrrrrrr (Je me refais le film dans ma tête, comment j’ai pu louper une occasion pareille !!!)  Pensant être à coté, je ne l'annonce pas.

Les traqueurs arrivent vers moi et leur dis de regarder par terre au cas où ils retrouveraient ma flèche quand soudain un traqueur la retrouve et me dit qu’il y a du sang sur toute la flèche (j’ai du mal y croire, j’étais bien dedans !!!) soulagement, mais une sensation d’acte inachevé qui ne durera pas très longtemps , quelques mètres plus loin « mon » lièvre sera retrouvé sans vie , quel soulagement pour tout le monde et pour moi qui suis jeune chasseur.

Alex D