Dimanche 21 janvier, j’ai le plaisir d’être invité dans un joli bois d’une centaine d’hectares magnifiquement géré par son propriétaire. Je sais par expérience que les chevreuils sont nombreux. Les sangliers eux aussi sont souvent au rendez-vous et … la cuisine délicieuse !
Je suis le seul archer de la journée et le directeur de chasse à la gentillesse de me placer dans une zone centrale, au cœur de la chasse. Nous chasserons les chevreuils et les sangliers de moins de 50kg.
10h, la chasse commence, avant la première menée, une chevrette s’approche à une trentaine de mètres puis passe son chemin, la journée commence bien ! En quelques minutes le premier chevreuil est annoncé et les chiens mènent. Les carabines, maladroites pendant la première heure, font mouche sur les chevreuils. Plusieurs me passent mais toujours un peu trop loin ou trop vite… Après quelques chasses de chevreuils, les sangliers sont lancés. Rapidement quelques coups de carabines retentissent au-dessus de moi, ça se rapproche ! Les sonneries annoncent raté et passage, au même instant j’aperçois dans le sous-bois une laie avec 6 marcassins. Ces animaux n’ont pas pu être tirés car trop petits, mais d’autres arrivent (1 laie et 1 bête rousse) dans mon dos. Juste le temps d’identifier, le 2 ème correspond aux consignes de tir et ils viennent droit sur moi. Dans ce moment l’instinct primitif du chasseur revient très vite, l’arc monte, je vise et je décoche. Le bruit sourd, caractéristique, m’indique que j’ai bien touché même si le sanglier n’a pas "bronché". Immédiatement je sonne la mort. Rapidement je vais voir ma flèche, elle est intacte mais maculée de sang. En revanche aucun indice de blessure au sol, après 20m je trouve 1 goutte, soulagement. Je poursuis encore une vingtaine de mètres, le sang coule maintenant régulièrement.
Aucun chien ne vient sur la piste, parfait pour la recherche. Je balise … maintenant il faudra attendre la fin de chasse pour faire une recherche avec un conducteur de chien de sang.
Après 3 bonnes heures, Max et son conducteur sont à pied d’œuvre. Avec les indices du tir le conducteur est confiant, moi beaucoup moins. Max démarre la recherche, elle sera courte puisque le sanglier est mort moins de 150m après le tir !
A final, tir à 12m, flèche ¾ arrière qui rentre dans l’estomac, travers 1 poumons, le fois et ressort.
Merci à Bertand, Thierry pour la recherche et Max pour son nez !
David T.