En 2020, la chasse de la Bardoulais avait été annulée à cause de la situation sanitaire de notre pays. Alors cette année, c’était un rendez-vous à ne pas manquer ! Et nous fûmes nombreux, trente-sept chasseurs à l’arc et quinze traqueurs et traqueuses. On venait de loin pour participer à cette journée comme nos amis Landais, ceux du Périgord, de la Grande Brière, de Loire-Atlantique, des Côtes-d’Armor et sans oublier les Brétilliens.
Pascal, organisateur de la journée a donc proposé de commencer par des colverts à la passée. Si deux vagues se sont bien levées au-dessus de nous, aucune flèche n’a atteint l’un d’entre eux. Ce fut ensuite la chasse au lièvre avec trois traques, dans une prairie, en bordure d’un champ de maïs et dans l’enceinte de la malouinière pour une chasse au chaudron. Une ligne de cinquante chasseurs et traqueurs à mener n’est pas une simple affaire mais avec son expérience, Pascal a su diriger son monde en toute sécurité et bientôt les trois bracelets lièvre étaient réalisés par Yohann, Sébastien et Cédric. Plus d’une vingtaine de lièvres ont été vus et une fois la traque terminée, certains surgissaient encore derrière nous !
Jean-Luc venant des Landes précisait avec un grand sourire « Nous avons découvert cette chasse au chaudron si particulière. Les lièvres étaient nombreux et c’était très intéressant, très amusant et ce fut donc des sensations très agréables. Et puis, dans les Landes, nous n’avons pas de tir au canard à la passée, nous avons bien savouré ces quelques minutes pendant lesquelles nous avons vu passer ces volatiles à très forte vitesse ! »
Après la pause du midi, ce fut autour du sanglier. Là aussi, l’ensemble des participants pratiquera trois traques dans les sous-bois mais sans résultat. Par contre, nous avons pu croiser quelques brocards qui ne craignaient rien d’ailleurs puisque nous n’avions pas l’autorisation de les flécher mais déjà ces rencontres ont ravi tout le monde, tout particulièrement nos amies traqueuses !
Chacun a pu vivre cette ambiance chaleureuse, sympathique et bienveillante et les rencontres entre archers de différentes régions permettant de faire connaissance ont été très appréciées.
Merci à Erwan, Cécile et les enfants, à madame Legouellec et toujours une pensée pour Saïk. Merci aussi à Pascal, bien sûr, à Maxime et à l’ACAIV, aux traqueuses et aux traqueurs, pour cette journée qui restera dans nos mémoires…