Lundi 8 novembre. Nous sommes six archers (Yvon L, Yves-Marie, Yvon B, Eric, Laurent et moi-même) et un fusil (Gérard) à l’invitation d’Yvon L.
14h. nous sommes tous au rendez-vous chez Yvon L et prenons rapidement un café, à 14h30 tout le monde est en place. Eric commence la poussée silencieuse avec son chien, trois quarts d’heures plus tard le chien m’a rejoint et je n’ai toujours rien vu, ni entendu. Eric continue sa traque en montant le long de la colline.
15 45. Toujours immobile, posté le long de mon arbre, je vois sur ma gauche, descendre le long de la colline une chevrette et un jeune. Ils sont au petit trop dans la coulée qui passe devant mon poste. Mon arc étant quasiment en position de tir, j’arme lentement et suis la progression des deux animaux. La plus grande chevrette passe devant moi sans me repérer et je tire la seconde dès qu’elle se trouve à ma hauteur, tir à une distance de trois mètres environ.
Je vois nettement l’impact au défaut de l’épaule et j’aperçois le bout de mon encoche qui dépasse au milieu de la tache de sang. Les deux chevrettes continuent de descendre et tournent brusquement sur la gauche en remontant la colline dans la direction de Mickael et je ne vois plus la seconde, je me dis alors que c’est bon pour moi. Je sonne mon tir et j’appelle Yvon L pour le prévenir, il arrive dix minutes après. En remontant vers mon poste dans la coulée, voyant les traces importantes de sang, il trouve ma chevrette morte à environ vingt mètres de mon poste.
Yvon L met le bracelet et je transporte la chevrette dans le chemin. Mickael et moi la dépeçons, elle fait environ 14 kilos.
Un grand merci à Yvon qui m’a permis de tirer mon premier chevreuil et à Laurent qui m’a conseillé de me positionner à cet endroit.