Notre hôte avait proposé aux membres de l’ACAIV une chasse sanglier, chevreuil, lièvre... Samedi, les archers ont répondu à cette invitation et étaient dix-huit à se poster dans cette belle forêt toujours aussi magnifique. Cette battue pratiquée par des traqueurs accompagnés de quelques chiens et par Gilles, arc à la main, s’est déroulée sereinement. Nombre d’archers ont vu chevreuils, lièvres et même une compagnie de sangliers.
Stéphane lui s’était équipé de son saddle, matériel inspiré de celui des élagueurs et arboristes. Il a eu l’occasion de prouver tout l’intérêt de celui-ci. « J’étais avec mon saddle, posté à cinq mètres de hauteur. Je vois deux chevreuils à quatre-vingt mètres qui s’éloignent et ensuite deux autres qui viennent vers moi. La chevrette, en premier, s’arrête à dix mètres mais j’attends le brocard qui arrive tranquillement. Il est situé lui aussi à dix mètres, en contrebas. J’arme et je le tire. Il fera soixante-dix mètres avant de s’écrouler sans vraiment perdre de sang. » Stéphane a réalisé une flèche parfaite dont la photo pourrait trouver sa place dans le manuel du Brevet du Chasseur à l’Arc, comme cas d’école. Le tout avec son recurve de cinquante livres.
« J’ai mon saddle depuis un an et j’en suis très content même s’il faut s’y habituer. J’ai commencé juste cette saison- là mais je m’entraîne régulièrement chez moi. » Et on le voit, cela semble payer !