1 novembre 2010
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22:49
CCe samedi, une quinzaine de membres de l’Association des Chasseurs à l’Arc étaient réunis chez moi. Avant de vous faire le bilan de cette journée je voudrais simplement vous présenter les faits qui nous ont conduits à cette sortie de chasse.
En mai, le Président de mon ACCA (près de 120 chasseurs) me contacte pour me dire les membres du bureau souhaiteraient me rencontrer, ce qui se fait rapidement. Le bureau m’offre la possibilité, si cela est voté lors de l’Assemblée Générale de l’ACCA en juin, de me voir attribuer un bracelet chevreuil à chasser uniquement à l’arc mais de manière collective lors de la saison 2010-2011. Pourquoi cette proposition, tout simplement parce qu’ils se rendent compte des difficultés que nous rencontrons pour chasser le grand gibier régulièrement étant donné que nous ne sommes pas détenteur de droit de chasse. De plus l’ACCA dispose d’un beau plan de chasse.
Lors de l’Assemblée Générale, le Président de l’ACCA, propose donc à l’assistance le projet du Bureau et me demande de présenter la chasse à l’arc en quelques mots. L’attribution d’un bracelet chevreuil à un chasseur à l’arc sera votée à l’unanimité.
C’est donc avec une certaine fierté en tant que président de l’Association des Chasseurs à l’Arc d’Ille-et-Vilaine et en tant qu’adhérent de l’ACCA que je conviais des archers à cette chasse pour la simple raison que c’est la première fois depuis 2002 (année de création de notre association départementale) qu’une ACCA nous offre la possibilité de chasser le grand gibier. Je ne parle pas d’une journée de chasse mais de l’attribution d’un bracelet à des archers.
Rendez-vous était donc donné à 8h45 chez moi. Perdu dans le brouillard, Tatenka sera le seul à avoir du mal à nous trouver…
Café pris, enregistrement des participants effectué, nous passons à la présentation de la journée. Nous disposons d’un bracelet indifférencié mais il est donné pour consigne de sélectionner de préférence un brocard ou un jeune. Les consignes de tir sont : tir à courtes distances sur des animaux arrêtés ou se déplaçant lentement.
Nous ne chasserons pas en battue classique mais plus sous la forme d’une poussé silencieuse. En fait Tatenka, accompagné de Shiva, son épagneul breton, et moi-même nous déplaceront tranquillement dans les bois pour pousser les chevreuils vers les copains postés à proximité de coulées bien marquées et dans la traque de manière à ne pas tiré des animaux au saut de la ligne. Etant donné le nombre d’archers et la surface à couvrir, cette technique nous paraît adaptée mais les trous dans la nasse seront nombreux...
9h30 passées, Tatenka et moi sonnons le début de traque et pénétrons dans une première parcelle de bois en ayant laissé une dizaine de minutes aux collègues pour se placer.
10 minutes sont passées quand 4 coups de pibolle suivis d’un rigodon se font entendre, les sonneries sont renouvelées…
Nous donnons pour consignes aux archers rencontrés de ne pas bouger et pendant que Tatenka par chercher Fidji (sa Jack Russel) restée dans la voiture pour éventuellement faire un début de recherche je pars à la rencontre du tireur en traversant un pré.
Charles est là et sa flèche pleine de sang plantée en terre : « Je venais à peine de me poster quand une chevrette accompagnée d’un petit sont sortis du bois où je m’installais. Ils ont traversés le pré mais sont revenus sur leurs pas et dans ma direction car d’autres chasseurs se sont fait entendre plus loin (chose que nous ne savions pas : l’ACCA voisine était en battue au renard à proximité car le bois que nous avions choisi d’explorer se trouve non loin de la limite communale). J’ai armé mon arc (arc à poulies Oneida de 62 livres) et ai décoché sur le chevrillard qui marchait à une dizaine de mètres. Tout s’est passé en une fraction de seconde mais je suis sûr que la flèche l’a traversée plein coffre».
Nous ne bougeons pas et quelques chasseurs nous ont rejoints. Nous décidons d’attendre une bonne vingtaine de minutes de manière à laisser l’hémorragie causée par la flèche faire son oeuvre. Le sang est présent dans le pré que le chevrillard à finalement traversé et la voie est bien marquée.
Tatenka arrive avec sa chienne et après l’attente nous remontons la piste. Nous pénétrons dans le bois où les chevreuils n’avaient pas voulus rentrer. Après avoir passée le Talus, Fidji donne un coup de tête sur la gauche… Il est là, sans vie. Il a juste traversé les épines et les fougères en bordure de lisière. Il a parcouru (je devrais dire elle car il s’agit d’une petite chevrette) une trentaine de mètres depuis le lieu du tir.
Après les honneurs, les photos et autres congratulations, la chevrette est sortie du bois. Nous la ramèneront à la maison puis repartirons traquer sur trois petites parcelles dès fois que maître goupil soit de sortie. Mais il faut bien avouer que la motivation sera moindre puisque l’objectif de la journée est atteint. Dire que je pensai que ce bracelet nous occuperait quelques journées de chasse et il n’aura fallu qu’un quart d’heure de chasse pour le refermer… Pendant cette courte matinée plusieurs autres chevreuils seront aperçus de très près par certains d’entre nous.
Je tiens à remercier plus particulièrement l’ACCA pour cette journée, Charles et les autres membres de l’ACAIV pour cette chasse à l’arc qui a été menée de manière rigoureuse et où l’animal qui a été fléché l’a été dans des conditions optimales, l’essence même de la chasse à l’arc étant de se donner les moyens d’un tir facile (proximité du gibier, attitude et allure de l’animal). Merci également à Tatenka et ses chiennes…
Pour les photos, je pense qu’elles ne manqueront pas de venir illustrer cette journée qui était placée sous le signe de la convivialité. Alors Merlin, Cjosselin, Tatenka à vos claviers et APN…
Merci aussi à ma femme, mes filles et ma maman pour ce petit apéritif qu’elles nous avaient préparé.
En mai, le Président de mon ACCA (près de 120 chasseurs) me contacte pour me dire les membres du bureau souhaiteraient me rencontrer, ce qui se fait rapidement. Le bureau m’offre la possibilité, si cela est voté lors de l’Assemblée Générale de l’ACCA en juin, de me voir attribuer un bracelet chevreuil à chasser uniquement à l’arc mais de manière collective lors de la saison 2010-2011. Pourquoi cette proposition, tout simplement parce qu’ils se rendent compte des difficultés que nous rencontrons pour chasser le grand gibier régulièrement étant donné que nous ne sommes pas détenteur de droit de chasse. De plus l’ACCA dispose d’un beau plan de chasse.
Lors de l’Assemblée Générale, le Président de l’ACCA, propose donc à l’assistance le projet du Bureau et me demande de présenter la chasse à l’arc en quelques mots. L’attribution d’un bracelet chevreuil à un chasseur à l’arc sera votée à l’unanimité.
C’est donc avec une certaine fierté en tant que président de l’Association des Chasseurs à l’Arc d’Ille-et-Vilaine et en tant qu’adhérent de l’ACCA que je conviais des archers à cette chasse pour la simple raison que c’est la première fois depuis 2002 (année de création de notre association départementale) qu’une ACCA nous offre la possibilité de chasser le grand gibier. Je ne parle pas d’une journée de chasse mais de l’attribution d’un bracelet à des archers.
Rendez-vous était donc donné à 8h45 chez moi. Perdu dans le brouillard, Tatenka sera le seul à avoir du mal à nous trouver…
Café pris, enregistrement des participants effectué, nous passons à la présentation de la journée. Nous disposons d’un bracelet indifférencié mais il est donné pour consigne de sélectionner de préférence un brocard ou un jeune. Les consignes de tir sont : tir à courtes distances sur des animaux arrêtés ou se déplaçant lentement.
Nous ne chasserons pas en battue classique mais plus sous la forme d’une poussé silencieuse. En fait Tatenka, accompagné de Shiva, son épagneul breton, et moi-même nous déplaceront tranquillement dans les bois pour pousser les chevreuils vers les copains postés à proximité de coulées bien marquées et dans la traque de manière à ne pas tiré des animaux au saut de la ligne. Etant donné le nombre d’archers et la surface à couvrir, cette technique nous paraît adaptée mais les trous dans la nasse seront nombreux...
9h30 passées, Tatenka et moi sonnons le début de traque et pénétrons dans une première parcelle de bois en ayant laissé une dizaine de minutes aux collègues pour se placer.
10 minutes sont passées quand 4 coups de pibolle suivis d’un rigodon se font entendre, les sonneries sont renouvelées…
Nous donnons pour consignes aux archers rencontrés de ne pas bouger et pendant que Tatenka par chercher Fidji (sa Jack Russel) restée dans la voiture pour éventuellement faire un début de recherche je pars à la rencontre du tireur en traversant un pré.
Charles est là et sa flèche pleine de sang plantée en terre : « Je venais à peine de me poster quand une chevrette accompagnée d’un petit sont sortis du bois où je m’installais. Ils ont traversés le pré mais sont revenus sur leurs pas et dans ma direction car d’autres chasseurs se sont fait entendre plus loin (chose que nous ne savions pas : l’ACCA voisine était en battue au renard à proximité car le bois que nous avions choisi d’explorer se trouve non loin de la limite communale). J’ai armé mon arc (arc à poulies Oneida de 62 livres) et ai décoché sur le chevrillard qui marchait à une dizaine de mètres. Tout s’est passé en une fraction de seconde mais je suis sûr que la flèche l’a traversée plein coffre».
Nous ne bougeons pas et quelques chasseurs nous ont rejoints. Nous décidons d’attendre une bonne vingtaine de minutes de manière à laisser l’hémorragie causée par la flèche faire son oeuvre. Le sang est présent dans le pré que le chevrillard à finalement traversé et la voie est bien marquée.
Tatenka arrive avec sa chienne et après l’attente nous remontons la piste. Nous pénétrons dans le bois où les chevreuils n’avaient pas voulus rentrer. Après avoir passée le Talus, Fidji donne un coup de tête sur la gauche… Il est là, sans vie. Il a juste traversé les épines et les fougères en bordure de lisière. Il a parcouru (je devrais dire elle car il s’agit d’une petite chevrette) une trentaine de mètres depuis le lieu du tir.
Après les honneurs, les photos et autres congratulations, la chevrette est sortie du bois. Nous la ramèneront à la maison puis repartirons traquer sur trois petites parcelles dès fois que maître goupil soit de sortie. Mais il faut bien avouer que la motivation sera moindre puisque l’objectif de la journée est atteint. Dire que je pensai que ce bracelet nous occuperait quelques journées de chasse et il n’aura fallu qu’un quart d’heure de chasse pour le refermer… Pendant cette courte matinée plusieurs autres chevreuils seront aperçus de très près par certains d’entre nous.
Je tiens à remercier plus particulièrement l’ACCA pour cette journée, Charles et les autres membres de l’ACAIV pour cette chasse à l’arc qui a été menée de manière rigoureuse et où l’animal qui a été fléché l’a été dans des conditions optimales, l’essence même de la chasse à l’arc étant de se donner les moyens d’un tir facile (proximité du gibier, attitude et allure de l’animal). Merci également à Tatenka et ses chiennes…
Pour les photos, je pense qu’elles ne manqueront pas de venir illustrer cette journée qui était placée sous le signe de la convivialité. Alors Merlin, Cjosselin, Tatenka à vos claviers et APN…
Merci aussi à ma femme, mes filles et ma maman pour ce petit apéritif qu’elles nous avaient préparé.
Erwan