L'Association des Chasseurs à l'Arc d'Ille-et-Vilaine vous présente tous ses voeux pour cette nouvelle année.
L'Association des Chasseurs à l'Arc d'Ille-et-Vilaine vous présente tous ses voeux pour cette nouvelle année.
Par définition, je suis toujours d’une ponctualité proverbiale, mais ce n’est pas le risque de ternir ma légendaire réputation de coucou suisse qui me décide, en cette journée dominicale, de me lever à l’aube. Il me faut reconnaître que la raison est de taille, et que rien au monde (à part mon réveil) ne me fera manquer ce rendez-vous annuel. Je suis convié pour une partie de chasse avec des pointures du monde cynégétique, des blazes de l’archerie comme il est coutume de dire dans le milieu.
Michel le francilien, alias, « Mimi la rafale » est de passage pour une semaine en Bretagne !
Il est pour l’occasion, accompagné par ses deux portes flingues British. L’envoutante Eglantine, la fille. Et sa mère Utopie, alias tantine. Comme chaque année, les deux carabosses quittent les zoziaux de la campagne Yvelinoises, et accompagnent leur maître pour une semaine d’école bécassière en terre Armoricaine. C’est aussi et surtout l’occasion d’une visite à la « famille » pour un relevé de compteur d’une amitié sans cesse grandissante.
Pour ma part, je suis accompagné de notre cameraman Allan, qui sera chargé de réaliser un petit film, afin d’immortaliser les événements marquants de cette inoubliable journée. Enfin, de ce qu’il en reste, car il est déjà 15h45 lorsque nous retrouvons nos tontons flingueurs.
En plus de Mimi la rafale, il y a notre enchanteur, Merlin, et son magnifique foulard camo de chez Hermès, très tendance, pour ne pas dire Fashion, lorsqu’il arpente de sa démarche princière les verdoyantes parcelles de phacelie. Et de notre killer de bécassine, Bibain, alias le « Busard des marais », qui, une fois n’est pas coutume, a lâché son compound, pour un "trad" équipé d’une visée de sa réalisation.
A notre arrivée, notre trio traque une poule faisane. Le gallinacé s’est réfugié dans un champ de fèves, et ne semble pas décidé d’en sortir. Il sera finalement levé par églantine, et sera salué comme il se doit, par deux flèches qui ne passeront pas loin, mais la manqueront. Plus loin, une bécasse sera également levée d’un carré de phacelie, mais ne sera pas tirée.
Il est, pas loin de 17h00 lorsque, au bout d’une haie, nous apercevons Utopie à l’arrêt….
Et la suite me direz-vous ?
La voici !
Pascal Cojean.
VIDEO
Un grand merci à Allan , Paco & Mimi et ..............bravo Bibain
Bonsoir,
Nous vous informons que la Fédération Française des Chasseurs à l'Arc vient de mettre en ligne sa nouvelle boutique intégrant le paiement en ligne par carte de crédit ou Paypal.
La boutique est accessible à partir du site www.ffca.net.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année.
L'Association des Chasseurs à l'Arc d'Ille-et-Vilaine vous souhaite un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année.
Cela n’arrive pas qu’aux autres. François avait 49 ans. Cet artisan de Saint-Loubès, en Gironde, chasseur de gibier d’eau passionné, est décédé il y a un peu plus d’une semaine des suites d’une leptospirose, vraisemblablement contractée à la tonne.
Les chasseurs connaissent et redoutent à la fois cette maladie « véhiculée par l’urine des rongeurs », expliquait il y a peu dans nos colonnes le docteur Anne Albert, vétérinaire en Gironde. « C’est une zoonose, c’est-à-dire transmissible à l’homme, qui occasionne des troubles hépatiques et rénaux graves. » C’est pourquoi de nombreux chiens de chasse sont vaccinés contre la leptospirose, même si cette injection n’a rien d’obligatoire. Elle ne concerne pas leurs maîtres.
La maladie, d’apparition brutale, est marquée par une fièvre élevée, des frissons, des douleurs musculaires et céphalées. Administré précocement, le traitement curatif adéquat suffit. Mais jeudi 21 novembre, François est ressorti de chez le médecin avec une ordonnance « pour une bonne grippe », révèle son beau-frère, Jean-Marc. Hélas, après trois jours de médicaments prescrits, le quadragénaire n’allait pas mieux. Il a été hospitalisé à Libourne, où il est décédé le dimanche.
François, « fin bricoleur », « doué », « toujours prêt à rendre service », « animé par sa passion », toujours selon son beau-frère, laisse une femme et quatre enfants désemparés par la soudaineté et la cause du décès. « Il est mort de sa passion, c’est terrible », commente son beau-frère, qui estime que l’information ne circule pas assez. « Quand on se balade à vélo, c’est marrant et touchant de voir des ragondins. Plus jamais je ne les regarderai de la même manière », confie encore Jean-Marc. La famille du défunt souhaite en effet alerter la population sur le danger de l’exposition à la leptospirose.
Les rongeurs constituent en effet le réservoir bactérien de la leptospirose. La transmission accidentelle à l’homme a souvent lieu par contact de la peau lésée ou d’une muqueuse avec l’urine de rats ou ragondins porteurs de l’infection, ou une eau infectée. « Quand on sort de la nature, qu’on soit randonneur, chasseur, ramasseur de champignons, vététiste, on a souvent des griffures », souligne Nicolas Diot, de la FDC 33 et interlocuteur du réseau Sagir de surveillance sanitaire de la faune sauvage. « La bactérie est très fragile et sensible aux UV. Il faut réunir diverses conditions pour être infecté. La peau sert de barrière à la contamination. Si elle est lésée, la barrière saute. »
À la tonne, François, comme les autres chasseurs de gibier d’eau, s’est donc retrouvé potentiellement exposé, de nuit, dans un environnement humide contaminé.
Les fédérations départementales des chasseurs, comme celle de la Gironde, abordent la leptospirose lors de formations, à commencer par celle, initiale, au permis de chasser. « La simple manipulation du gibier doit être faite avec précaution », rappelle Nicolas Diot, « parce que c’est un animal sauvage ».
« Même si les habitudes de chasse sont tenaces, la régulation des rongeurs et le port de gants sont les principales précautions à prendre », explique Eddie Puyjalon, délégué pour la Gironde de CPNT, qui montre les ragondins du doigt. Il appelle également « l’État et ses services à développer une information et une communication générale sur cette maladie menaçant les usagers de la ruralité ».
Source Sudouest.fr
Soleil-amitié et réussite voilà le tiercé gagnant pour une belle journée entre archers et comme le dit le dicton les absents auront eu tort.
Après une heure trente de route nous voilà enfin arrivés chez Sébastien ou plus exactement chez ses parents en plein cœur de quelques 100 hectares. La fraicheur matinale et le ciel bleu laissent présager une belle journée niveau météo, en sera-t-il de même niveau chasse ?
Après le petit café d’accueil et quelques palabres il est temps de rassembler tout ce petit monde. La sécurité étant primordiale, nous préférons scinder le groupe d’archers en deux, si lapin il y a, ça risque de gicler un peu partout donc nous jouons la prudence.
Le premier groupe dont je fais partie sera dirigé par Sébastien et le deuxième par son acolyte Gérard. Sébastien nous guide vers un premier talus avec quelques tas de souches où Jeannot a élu domicile , les premières flèches ne se font pas attendre pour voler derrière ces petits culs blanc. Il s’en est fallu de peu pour que Sylvain ouvre le bal sur un petit gris sortant de sa garenne à la vitesse d’une balle , bon … la température est donnée et il va nous falloir être adroit et surtout très rapide !!!
7-8 flèches seront lâchées sans succès (il s’en est toujours fallu de très peu). C’était sans compter sur l’adresse de Denis qui scotchera le premier lapin d’une très belle flèche, le clouant sur place.
Nous continuons notre progression, dernier tas de souches avant la pause repas bien méritée, je me place en bout de talus avec quelques sorties bien fréquentées. Les lapins sont en mouvement dans les ronces, ça sort, ça fait demi tour, ça coule sous les ronces, quand soudain un « gratteux » gicle à quelques mètres sur ma gauche dans le tas de bois. A peine aperçu que la flèche est déjà lâchée et ………. Le bruit « sourd »de la flèche atteignant sa cible ne me laisse aucun doute !!! Ma flèche est belle, j’en suis sur et certain, mais le lapin n’est pas cloué sur place. Je rage mais je sais qu’il n’ira pas loin sauf si il s’abrite dans une garenne. Je vais chercher ma flèche qui est effectivement pleine de poils et de sang, ce qui me confirme ma première impression. C’est en suivant le sang et à 4 pattes sous les ronces que Sébastien retrouvera mon Jeannot mort 2 mètres plus loin , ouffffffff et que d’émotions !!!
C’est le cœur enjoué et avec nos 2 lapins que nous regagnons le logis pour ripailler et surtout savoir ce qu’a fait la deuxième équipe. Malheureusement elle aura eu moins de chance que nous.
Ça cause, ça cause mais il va être grand temps de repartir chasser les gars.
Nous reformons les mêmes équipes et attaquons par une butte de terre « habillée » de ronces. Quelques lapins giclent vers les ajoncs en essuyant quelques volées , j’aurai à nouveau une occasion qui se soldera par un rasage de poils sur lapin , du poils mais pas de sang sur ma lame, il aura donc la vie sauve. Deux flèches, deux lapins cela aurait été trop beau !!!
Nous attaquons le talus qui jouxte notre butte de terre et cherchons les endroits stratégiques, Denis et moi nous postons au bord d’une trouée où nous avons le plus de chance de voir passer les lapins. Sylvain se postera quelques mètres derrière nous. Il ne nous aura pas fallu attendre plus de 5 minutes pour qu’un premier lapin gicle, il est salué par Denis et Sylvain (grosse rage de Sylvain ou excitation...difficile de contenir ses émotions dans ces moments là...)
Guère plus de 2 minutes après, c’est à nouveau sur moi que la chance se porte, un petit gris va pour bondir sur le champ mais ma flèche le plaque et le sèche sur place. Sébastien nous annonce que ça « roule » encore, un troisième lapin gicle pleine balle; Sylvain et Denis décochent, c'est finalement la flèche de Denis qui entrave le dernier sacrifié de cette belle journée riche en émotions...
Voilà une belle sortie associative qui s’achève sur une réussite de 4 lapins.
Au nom de l’association, je remercie chaleureusement Sébastien ou Saint Sébastien (le patron des archers). Y aurait-il une quelconque coïncidence avec la réussite de cette journée ?
Merci aux parents de Sébastien et à Manue son épouse.
Merci à nos jeunes guides ainsi qu’à Gérard, guide dont la réputation n’est plus à faire
Jean-Yves F.
Quand j’ai ouvert la porte de la maison, voyant mes deux Parson/Russel faire demi-tour, j’ai compris que la journée commençait mal.
Sudiste exilé pour l’amour d’une bretonne, une journée qui commence mal, c’est une journée où il pleut des cordes. Quand elle commence bien les gouttes sont plus fines…….. Pour cette journée « chevreuil sous la pluie », je décide de faire simple et étanche côté habillement, je laisse de côté le camouflage 3D et la casquette Saggy qui se gorgeraient d’eau en un quart d’heure. La veste et le pantalon des journées de chasse à l’aigle iront très bien, côté coiffure, je ressors une casquette minimaliste d’il y a 30ans.
Je me refuse à exposer mon longbow Hill Wesley à cette pluie bretonne, le Bearcat avec son camouflage tissu ne fera pas l’affaire non plus, j’opte pour le PSE SS qui ne sert d’ordinaire que pour les ragondins. Après les formalités d’usages et les consignes donnée par Francis, nous voilà partis.
Mon poste est un peu à l’intérieur d’une forêt dont l’angle d’un champ oblige les chevreuils, désireux de rester à couvert, à fréquenter les broussailles. Je suis en position, le temps s’écoule et la pluie aussi, j’aurais dû prendre un chapeau, des gouttes cascades de ma casquette dans le col de ma veste. Une heure s’écoule en pensées vagabondes et en coups d’œil scrutateurs du moindre mouvement. Francis fait le rabatteur et arrive sur ma droite à 30m quand soudain deux chevreuils déboulent de ma gauche sans emprunter les coulées prévues. Une grande chèvre s’arrête à 20m, trois quart arrière, l’autre et plus près mais trop masquée par la végétation. Je l’ai dans le viseur du PSE, j’arme et je jette un œil vers Francis pour vérifier qu’il n’est pas lui aussi sur la trajectoire, se faisant, j’oublie le pin jaune des 20m et j’ajuste sur celui des 12m, réglage «cible du jardin » . Ma flèche passe sous la chèvre et les deux chevreuils qui viennent d’apercevoir Francis font demi-tour.
La pluie s’est arrêtée et il y a même quelques rayons de soleil qui percent la frondaison. Les arbres finissent de s’égoutter. Mon regard saute de feuille en feuille à chaque fois qu’une goutte créée un mouvement.
Soudain je perçois un mouvement plus lent à contrejour avec la lisière, une chevrette approche lentement. Elle est encore à 20m, je profite de son passage derrière un buisson et j’arme le PSE, je la suis dans le viseur sans la voir, juste en me calant sur sa vitesse de progression, buissons, arbres, encore une touffe de fougères, encore deux gros arbres, c’est long… je bloque la visée sur une partie dégagée et la chevrette arrive enfin. Je n’en vois que l’essentiel, la partie avant, elle est à 15m quand je presse la détente du décocheur, j’entends le choc de la flèche traversant la cage thoracique. Je sais que la flèche est parfaitement là où je la voulais. La chevrette démarre en trombe et je l’aperçois un peu plus loin dans sa course folle, la patte avant-gauche raide. Un craquement de branche et c’est fini. Je perds un temps fou à vouloir ouvrir mon sac à dos avec les gants trempés pour prendre ma pibolle. Je sonne la mort. J’attends encore quelques minutes et des gilets oranges apparaissent dans la direction de la fuite. J’interpelle : vous l’avez vue ? Réponse : Non. Il n’est pas aussi loin. Je vais voir à l’impact, ma flèche est là, couverte de sang d’un bout à l’autre. Aucune piste visible sur ces feuilles mortes détrempées. Je remonte le parcours de ma victime, 30m depuis l’impact et elle est là couchée dans un entrelacement d’arbres morts. Peu de sang visible, mais à l’éviscération, nous découvrirons une énorme hémorragie interne. La flèche est entrée au sommet de la patte avant gauche et a sectionné veines et artères alimentant le cœur.
Arc PSE SuperShort 55 lbs, flèche Carbon Express cxl hunter 250, lames Montec G5.
Jean-Yves T.
Doucement, je me laisse glisser le long de la berge. Je suis aussitôt absorbé par ce mur végétal qui me submerge, et qui semble décidé à m’engloutir totalement. Mes pieds finissent par toucher le petit amas de vase, qui me permet de rester au sec, et qui m’indique que je suis arrivé au cœur de l’affût. Bien que très sommaire, l’abri me procure l’invisibilité que je recherche. Deux évasures positionnées à droite et à gauche me permettent un large point de vue sur la petite rivière aux berges escarpées qui coule docilement devant moi… Je m’agenouille.
C’est froid et moelleux à la fois. Le contact avec le sédiment me procure l’étrange illusion de pénétrer profondément en terre. De m’enraciner. De ressentir les effets d’une surprenante végétalisation. Posé à ma gauche, mon arc aussi semble éprouver cette étrange métamorphose. A mes yeux, il n’est plus le sophistiqué compound aux formes épurées, mais une simple branche de châtaigner grossièrement taillé, tendu par un boyau animal. Comme le phénix, j’ai le sentiment de renaître du substrat de cette nature qui me fuit depuis si longtemps, qui me rejette systématiquement depuis que l’homme a consumé ses ailles en abandonnant peu à peu l’essence de son instinct sur l’autel de la technologie.
Blottis au beau milieu de ma cache de roseau, je ne suis plus l’intrus, mais l’humidité qui dépose une à une ses perles de lumière. La goutte de rosée qui scintille sous la lumière naissante. Je suis l’eau de cette rivière. Le vent qui agite frénétiquement la végétation qui m’entoure, et qui répercute, tel un écho, le cri de la buse au-dessus de la plaine. Je suis la massette, le roseau, un perchoir pour ce couple de phragmite des joncs qui passent de tige en tige, en me laissant au passage contempler à loisir leurs sourcils beigeâtres.
Au loin, un gambette en proie à la solitude, fais entendre son appel mélodieux. Je le siffle. Il me répond par des mélopées flutées, et à mon grand étonnement se pose à trois mètres devant moi. Comme s’il souhaitait que je le rejoigne, le petit échassier aux pattes rouges me bombarde de petit cri plaintif en hochant la tête. Je le regarde amusé. Lassé de ne pas voir apparaître le congénère convoité, mon hôte se déplace de quelques mètres, puis s’immobilise de nouveau. Il pique son bec dans la vase et en retire, une arénicole, qu’il avale goulument. Je regarde fasciné ce petit prédateur évoluer paisiblement dans sa quête de nourriture. Se doute-il qu’au même instant, un autre genre de phagotrophe, humain celui-ci, l’épie à ses dépens ?
Qui est le prédateur, et qu’elle est sa proie ? Mes pensées s’envolent. Je tente de suivre un à un, les maillons de cette chaîne sans fin. Du micro-organisme à l’arénicole, de l’arénicole à l’oiseau, de l’oiseau à moi et… Je pousse la réflexion jusqu’à me demander quel animal féroce darde sur ma personne en ce moment même, un œil rempli d’avidité. Quand soudain !
Deux petite météorites grises transpercent le ciel et me fondent droit dessus à une vitesse vertigineuse. J’ai à peine le temps d’attraper mon arc et de l'armer que les deux éclairs blancs sont déjà à hauteur de mon affût. Ils passent si prêts que j’entends le souffle du vent filtrer aux travers de leurs fines rémiges. Soudainement, ils se cabrent et toutes rectrices sorties, s’immobilisent à moins de trente centimètres de la surface, et se posent délicatement, sans aucune éclaboussure. Le voici l’oiseau de toutes mes convoitises :
« La gracile demoiselle De Gallinago, la majestueuse bécassine des marais ».
La plus proche des deux, se tient, cou tendu, à environ une quinzaine de mètres sur ma gauche. Tous les sens en éveils, elle inspecte méticuleusement chaque recoin de la berge. Son immobilité me permet de la contempler dans ses moindres détails. Elle est sublime, et n’a pas usurpé son titre de princesse. N’ayant détecté rien d’anormale, l’oiseau s’avance dans ma direction. J’admire la grâce naturelle avec lequel il se déplace. Le diadème d’ébène qui couronne sa tête, l’élégance de sa robe, qu’aucun créateur de mode ne saura jamais atteindre. Il s’avance encore et n’est plus qu’à douze mètres maintenant. Mon regard croise celui de l’oiseau, et j’hésite ! Aussitôt, l’oiselle se fige… Je décoche ! Un long sifflement se fait entendre. Démultiplier par les poulies du compound, la poussée est fabuleuse. La flèche oscille un instant avant de reprendre une trajectoire rectiligne. La bécassine à compris le danger. Tout en écartant les ailes, elle bascule bec en avant, se fléchie, et pousse énergiquement sur ses pattes afin de donner l’impulsion nécessaire à son envol. Mais elle ne s’envolera plus ! Touché au flanc, ma belle scandinave bascule et disparait sous une gerbe d’eau. Une à une, je regarde s’élever puis s’éteindre, les gouttes étincelantes, qui envolent au loin, la lumière de son âme.
Sylvain C.
Et si nous faisions aussi bien que nos amis de l'ACAN chez Sébastien ...
Cette année et pour notre grand plaisir Pascal a réitéré son invitation à Saint -Meloir.
Les quelques 30 hectares de maïs encore sur pied ne nous permettrons pas de faire de chaudron cette fois ci . Toutefois nous avons encore passé une excellente journée sur ce territoire giboyeux et maître Lepus était encore au rendez vous nous offrant toujours plus d'occasions et toujours plus de loupés !
La nécessité de boucler des bracelets envers les exploitants riverains a obligé certains d'entre nous à troquer à tour de rôle l'arc pour le fusil permettant ainsi à Jean Yves de prélever un bossu (Tricheur)
Blague à part cela nous à permis de faire mieux que l'année dernière puisque le bilan était de 0 Lièvres pour à peu près soixante Flèches tirées. Félicitations Mr le Président.
Toujours dans un esprit de convivialité cette journée a également permis d'intégrer deux nouveaux venus au sein de l'ACAIV.
Eric. Sylvain , en esperant que cette journée vous ait plu et au plaisir d'une nouvelle chasse...
Nouvel arrêté ministériel "chasse à l'arc" du 16 juillet 2012
Arrêté du 18/08/2008 relatif à l'excercice de la chasse à l'arc
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