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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 12:25

Samedi 4 février 2017, battue chevreuils chez Erwan.

Je prends un autre mousquetaire (Denis) à 7h15, et direction le rendez-vous sous la pluie et le vent.

Une bonne vingtaine d'archers sont présents pour le café et les consignes.

Pour la première traque, Denis qui connait les lieux m'indique un bon emplacement, et les premiers animaux se montrent après une demi-heure d'attente.

4 coups puis le rigodon sonnent au loin, nous répétons le signal et Erwan nous rassemble. Après 1 heure 30 et 2 km de recherche dans les bois, l'animal sonné ne sera pas retrouvé.

Une deuxième traque est lancée. En me plaçant, j'observe deux chevrettes à 15 mètres mais je n'ai pas de fenêtre correcte.

Je fais également sortir un sanglier de 70 kg d'une bouée de houx, avant que deux autres ne me passent dans le dos.

15 minutes plus tard, un quatrième sanglier s'approche jusqu'à 5 mètres de moi avant de grogner et de s'enfuir. Que d'émotions!

En me remémorant ces images, une chevrette arrive à toute vitesse de la prairie et entre doucement dans le bois, par une coulée que je n'avais pas vue. Elle bondit en me voyant mais me laisse le temps de décocher avant de s'enfuir sans accuser le coup.

Je sonne la mort avant d'être rejoint par Denis, puis Erwan en lui expliquant que je ne suis pas content de ma flèche qui paraît un peu en arrière.

Une nouvelle recherche est lancée et nous retrouvons l'animal au bout de 20 minutes et 80 mètres, la flèche est entrée de 3/4 dans le flanc gauche.

Après les félicitations et un petit verre d'usage, nous rentrons à Argentré pour l'autopsie. Nous découvrons avec surprise que la flèche a perforée un poumon avant de finir sa course dans la patte avant et d'en briser l'os.

Ce fut une superbe journée, remplie d'émotions et je tiens à remercier Erwan pour l'invitation, ainsi que l'ensemble des archers de la Manche (et leur teckel) et de l'ACAIV.

Chez Erwan : Epilogue saison 2016/2017
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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 20:42
Fermeture 2016/2017.

13 heures : Ce n’est pas très commun pour un début de chasse mais ça permet d’arriver reposé et avec les idées claires.

Aujourd’hui c’est chasse mixte, arcs et fusils à Couëllan et ces alentours pour une régulation des sangliers.

A notre arrivée, une trentaine de fusils et 10 archers sont présents, les consignes sont données dans un premier temps par Gilles aux archers, nous avons le droit de flécher les sangliers, les renards et il nous donne l’autorisation pour un chevreuil indifférencié. Privilège pour les archers alors que les fusils n’ont le droit de tirer que les sangliers.

Durant le temps précédant les consignes, les chasseurs aux fusils se demandent quel drôle d’attirail nous avons et si nos arcs sont efficaces mais Pascal avait déjà démontré l’efficacité de nos arcs à quelques-uns d’entre eux deux semaines auparavant en prélevant un sanglier.

A 13h30 notre petit groupe d’archers part se placer, je ne connais pas trop l’endroit où je vais aller, « mon coin habituel » étant occupé par les fusils.

Je repère donc rapidement le site trouvant un coin sympa entre deux sapins me laissant une belle fenêtre de tir devant moi, j’aménage le poste en enlevant les feuilles à mes pieds et les branches bouchant ma visibilité, je suis fin prêt !

Deux chevreuils arrivent et me passent à 15 mètres pleine course, impossible de les tirer ! , 10 minutes plus tard une chevrette passe derrière moi et s’arrête à 30 mètres entre deux souches, un poste où j’avais hésité à me mettre… tant pis !

Dans l’heure qui suit deux autres chevreuils s’arrêtent à une dizaine de mètres derrière moi mais impossible de les tirer les deux sapins ne me laissent pas suffisamment d’espace pour décocher !

Je décide de changer de poste et de me placer de 20 mètres derrière mon poste initial, à peine 10 minutes après que je sois placé un brocard arrive au pas, j’arme et le siffle deux fois pour qu’il s’arrête à 12 mètres, je décoche… loupé ! La flèche lui passe entre les pattes … j’ai dû baisser mon bras d’arc au moment du tir …..Grrrrrrr !!!

C’est la dernière chasse de l’année… tant pis ce sera pour une prochaine fois.

Je me replace tout de même après avoir essayé de retrouver ma flèche sans doute enfouie sous les feuilles je remets une flèche et repars dans mes pensées.

A peine 20 minutes plus tard j’entends des pas dans les feuilles et vois deux brocards arrivés vers moi, la chance me sourit aujourd’hui !!! Ils s’approchent à travers les arbres je tente de les siffler… impossible, la cagoule trop près de ma bouche empêche tout son de sortir de cette dernière, il y a plus qu’à espérer qu’ils s’arrêtent naturellement ! Le premier, en velours, s’arrête à une dizaine de mètres derrière un arbre et n’est pas « tirable » le deuxième s’arrête et me laisse une belle fenêtre de tir ! Il ne faut pas que je reproduise la même erreur que sur le premier !

Je décoche, ma flèche file droit dans sa cible et un bruit sourd retenti ! Cette fois-ci la flèche est dedans ! Elle me parait un peu en arrière et les brocards repartent en trombe et font demi-tour ! Je sonne la mort et à peine le temps de réaliser mon action que Gilles et Pascal arrivent vers moi, Pascal retrouve ma flèche plantée dans le sol et m’annonce une flèche de panse…

Le stress monte, aucune trace de sang autour de la flèche, Pascal va chercher Lune et Fidji ces deux chiens de sang et les mets sur la piste, quelques gouttes de sang sont trouvées mais rien de très significatif, les chiens ne prennent pas sur la piste, l’angoisse monte petit à petit avec la peur de ne pas retrouver mon chevreuil… et surtout la peur d’avoir fait une mauvaise flèche et de laisser un animal blessé dans la nature. Les recherches de Lune sont infructueuses, c’est au tour de Fidji d’essayer de remonter la piste sans plus de succès. En plus de ça le chevreuil à zigzagué dans le bois ne facilitant pas la tâche !

Finalement après 20 minutes de recherche Fidji trouve une piste et nous mène vers un tas de branches et d’arbres tombés, Gilles annonce « il serait bien là-dedans » je remets une flèche, au cas où, n’étant vraiment pas convaincu de ma première flèche et là Pascal trouve le chevreuil, mort entre les arbres.

A ce moment tout le stress retombe et la joie le remplace.

Finalement la flèche était bonne et a traversé le chevreuil entrant au niveau des poumons et ressortant par les intestins et coupant une partie de la cuisse.

Un grand merci à Pascal et Gilles pour la recherche au sang du brocard et pour ce bel après-midi.

Yann.

Fermeture 2016/2017.
Fermeture 2016/2017.
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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 00:01

Le Bien Hêtre est un lieu magique, c’est tout simplement beau, varié, un lieu que l’on aime très vite retrouver.

Samedi 04 février c’est battue sur 120 hectares, un bon groupe d’amis, une vingtaine de carabines et fusils et … 2 archers !!!
Ce n’est pas toujours simple de chasser avec des arcs, souvent pris pour des indiens pacifiques, mais mon grand et vieux chef " OUMPAH PAH" alias Gilles sait se faire respecter !!!
Nous respectons les piqueux et les chiens qui nous font la belle chasse, donc respectons les consignes de tirs.
C’est donc très souvent que les chevreuils se pavanent devant nous quand les chiens créancés sangliers sont lâchés dès le matin, ils ont vidés la chasse en chevreuils pour l’après midi ...

Mais il y a des jours où les choses s’inversent !!!


Le matin est riche en chevreuils vus, mais nous chassons le sanglier!! Un ragot sera trouvé vers 11hoo, PAN, PAN et Repan , c’est loupé, les chiens sont partis au loin.......fin de chasse 12H45!
Repas du déjeuner dans la salle aux trophées, grillades, on passe un bon moment entre amis ,14hoo c’est reparti.


Je ne sais pas trop où me placer, je vais retourner sur le tree stand d’Hervé, sur lequel je ne suis pas allé depuis fort longtemps.
Revenons à nos chevreuils.......qui n’en n’étaient pas!!!
On prend donc la meute à chevreuil, qui au bout de 30 minutes trouve un sanglier loin, loin très loin!!!
On entend que dalle, un sms de Gilles : « il parait que les chiens à chevreuils sont sur un sanglier??? »

Je viens à peine de m’installer, même pas complètement assis, j’entends les chiens
qui mènent à un train très soutenu, "pour une fois qu’un train arrive avant l’heure........"

Je suis parfaitement placé sur des coulées de chevreuils, je n'y ai jamais de sanglier, soudain je vois à travers les sapins une bête noire me passer à 40m en travers , de gauche à droite à fond, je me lève regarde cette bête me filer…sous le nez ,sans même comprendre pourquoi, le sanglier oblique et coupe sur moi à environ 15M sur un andain, une bosse de souches qui va surement le faire ralentir voire s’arrêter.... programmé pour tirer, je n’ai plus aucun souvenir de quoi que ce soit sur la décoche, le tir, la flèche, rien, rien, rien!!!!

A l’impact, le sanglier écrase tout son train arrière, ne peut même plus monter un dénivelé de 20 cm ??????? Je vois mes plumes et pense à une flèche de colonne, vite je descends en moins de 5 secondes, m’approche de ma victime, qui ne peut même plus se tourner vers moi, les chiens arrivent, je décoche une autre flèche dans les poumons du sanglier.

J’enlève le premier tube, récupère les morceaux du deuxième, pour éviter un accident avec nos amis à 4 pattes et remonte le tout au tree stand.

J’ai sonné la mort au moins 10 fois, fort et loin et en prenant le temps de bien marqué les 5 coups et le rigodon !!!

Parce que pour une fois, le sanglier c’est pour nous les archers!!!!
OUI mais l’atteinte c’était pas du tout ça!!!
La flèche tirée de trois quart arrière, prends le cuissot droit, la MUZZY PHANTOM explose le fémur droit
, coupe la fémorale, et finit sa course dans l’autre fémur !!!
Les dégâts sont importants, ce qui a permis aux carabiniers de constater qu’une flèche fait un travail énorme dans les tissus et les os!!! Même gros et solide!!!
Les dégâts de la Muzzy sont : un bleeder de tordu, c’est tout !!
La lame principale n’a rien !!!

Matériel : Hornes moutain bow 58" 64#29, fut mfx 340 avec insert top hat inox, Muzzy SS 220 gr, external , foc 23%
total 720 gr.

Remerciements à GILLES, Gérard, jean, le Bien Hêtre, .......parce que tout ce qui a été déjà débattu sur le matériel optimisé fonctionne, surtout quand rien ne passe comme prévu et bien ça passe, ça casse et tue!!!!

Pascal.

Muzzy phantom à l'épreuve , merci EFOC.
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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 21:05

Bonjour à toutes et tous ,

Voici le récit de la grande chasse de Châteauneuf vue de l'intérieur;

 

Rendez-vous à Boulienne pour 8H00, nous n'y avons jamais vu autant de voitures, c'est déjà impressionnant !!!

 

Le temps de remplir la fiche d'inscription, le café d’accueil, les consignes de tirs et de sécurité, le moment est venu de placer les carabiniers et les archers, notre président André Douard nous a concocté un plan diabolique pour nous, les 10 archers de l ACAIV.

Nous serons des éléments perturbateurs pour les sangliers.

8 archers dans le « grand bois », 2 archers derrière l’aire de co-voiturage, ma pomme et mon binôme Gilles dit la poire!!

 

Nous prenons congés de nos amis, on se dit un grand Me--e, porte chance !!!

 

 

Gilles « La poire » et donc ma pomme, essayons de placer nos tree stands , une place est trouvée pour Gilles , pas de poirier en vue donc ce sera un chêne sur une belle coulée prometteuse enfin ça c’est toujours sur le papier !!!

De mon côté j’ai beau chercher, rien ne me convient, je ne connais pas très bien les lieux, ce sera donc à l’instinct.

 

La chasse commence, nous sommes loin du début de traque, cependant très vite nous entendons que l’action est lancée et un sanglier est fléché par David, ça y est nous avons prélevé !!!

 

Les SMS et MMS « En mode vibreur » fusent pour les félicitations à David, la journée démarre sur les chapeaux de roues!!

Après quelques coups de feu, les sangliers bien présents tournent dans le marais, en approchant le long d’un étang, un sanglier m’arrive à moins de 8 mètres, mais se doutant de ma présence, fait demi-tour et longe un bief, de face puis de cul, tant pis … c’est toujours des rencontres riches en émotions.

Moins de 3 minutes après, 4 sangliers me passent à environ 50 mètres sur champ. Gilles me dit qu’ils sont partis vers l’entrée, je décide donc de retourner au début des étangs.

Les piqueux et la meute se rapprochent de notre secteur, un ferme derrière Gilles, qui fait de l’huile de pépins de poire, perché en haut de son chêne, malheureusement le sanglier prends la bordure d’un champ et fonce droit sur moi !!! je le vois arriver sur 100m au galop, j’ai le temps de trouver une coulée, il fonce, monte jusqu’à environ 12 mètres de moi, il me « capte », accélère, ma flèche passe trop bas, dommage … Plein profil !!! Mais un poil trop vite, le manque d’habitude de chasser la bête noire, l’émotion est bien là !!!

 

Les chiens reviennent pour retrouver un autre sanglier, un autre me passe à 10 mètres, il s’arrête, « jauge » l’environnement, puis fonce le long de l’eau, j’ai une trouée entre les pailles, ma flèche disparait dans le sanglier, foie et tripes, d’après les indices, environ 80 m après une détonation stoppe le sanglier!! Au moins il n’y aura pas besoin de rechercher ce sanglier dans le marais, bilan en demi-teinte … ce n’est pas facile mais bon il faut toujours y croire jusqu’au bout !!!

 

Les chiens retrouvent encore un sanglier, je me fie aux aboiements, aux bruits dans l’eau, dans les pailles et dans les ajoncs, je me décale sur la droite vers une coulée entre les étangs, peut être un retour vers la Poire toujours perchée, qui aura surement une occasion cette fois ci !!!

 

J’aperçois le sanglier qui fonce sur sa coulée, mais entendant du bruit sur le haut il oblique vers moi, j’essaie de me faire tout petit, ne plus bouger, ne plus respirer!!! il se jette à l’eau, seule la tête dépasse, il remonte la pente, puis en me voyant saute dans un roncier mais ma flèche est déjà partie et je distingue pleinement mes plumes parfaitement placées, dans les poumons de ce sanglier, le fracas dans les ronces, ma flèche explosée, puis très vite plus rien.

 

Je lève les bras et crie à André, " Celui-là, il n’est pas loin"!!!!

 

Nous contournons le roncier, les chiens arrivent, le sanglier aura parcouru 30 mètres, la grosse tri lames a fait un trou énorme dans la cage thoracique et s’est fichée dans l’omoplate opposée, enfin ça y est, 4 années sans pouvoir décocher sur un sanglier !!!

Cette journée fantastique restera à tout jamais une journée exceptionnelle en rencontres de suidés, mais aussi de chasseurs des 6 ACCA associées à cette battue hors normes!!!

135 chasseurs dont 10 archers et 10 sangliers prélevés.

 

Merci à toute la fédération pour l’organisation sans faille, plus particulièrement à André Douard pour la promotion de la chasse à l’arc qu’il a fait auprès des ACCA lors de cette journée!!

 

Félicitations à David pour son sanglier, à Denis pour sa flèche parfaite sur feuille de chêne « celle qui était entre les pattes du sanglier!!! »

 

Une petite pensée à mon binôme Gilles, qui aura vu chevrette, chevrillards et renard sous son affut, mais une poire dans un chêne en janvier, forcément les sangliers ont senti la supercherie !!!

C’était ma pomme qu’ils voulaient cette année!!!

 

Bonnes flèches à tous.

Pascal.

Battue mixte Chateauneuf.
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28 novembre 2016 1 28 /11 /novembre /2016 20:33

Une nouvelle opportunité de chasser le lapin à l’arc nous a été offerte en ce dimanche 27 novembre, 23 archers ont répondus présents à cette belle journée.

Les lapins ont été présents et en nombre, une meute de petits chiens est là pour nous aider à les déloger des épais ronciers dans lesquels ils s’amuseront à faire tourner les chiens en rond avant de sortir telles des balles de carabine, il nous faudra être habile et rapide pour les stopper en pleine course.

4 archers l’auront été pour arrêter 4 « gratteux » avec de beaux tirs, bravo à vous messieurs avec tout de même une mention spéciale pour notre ami Sébastien dont il aura fallu une bonne quinzaine de missiles pour stopper un lapin (Oui je sais, on aime bien chambrer chez les archers) mais c’est aussi ça l’esprit de camaraderie et de convivialité.

Merci aux organisateurs de cette journée, à nos auxiliaires à 4 pattes et à leur maître et bien évidemment aux propriétaires Michel et Jeanine qui nous ont fait confiance et ouvert leur porte.

Place aux images et une fois n'est pas coutume ... une petite vidéo ci-dessous.

Chasse lapins à l'arc 2016.
Chasse lapins à l'arc 2016.Chasse lapins à l'arc 2016.Chasse lapins à l'arc 2016.
Chasse lapins à l'arc 2016.Chasse lapins à l'arc 2016.Chasse lapins à l'arc 2016.
Chasse lapins à l'arc 2016.Chasse lapins à l'arc 2016.Chasse lapins à l'arc 2016.
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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 06:56

Dans la semaine je reçois un texto de Gilles pour m'inviter à une battue le jour de la fermeture , j accepte doublement l'invitation car, c est toujours un plaisir d'aller chasser là bas et je meurs d envie d'entendre les histoires des bretons fraichement remontès du sud.

 
Arrivé au rendez vous tout le monde est déjà là je revois avec plaisir pascal que j ai pas beaucoup vu cette saison on discute vite fait de ce week end dans le sud , ils détailleront tout ça au moment du repas .
Gilles nous donne les consignes ,se sera une battue mixte,2 fusils seront parmi nous, tous les paramètres sont réunis pour que se soit une bonne journée.

Je demande à Pascal si il va sur son treestand ,il me répond que non ,je vais donc y aller,cela fait maintenant 3 fois que je l'utilise et je commence a y avoir pris goût .
Je monte sur le treestand, je regarde les éventuelles branches gènantes puis redescends faire un peu le ménage et surtout mettre quelques grosses  branches mortes sur la coulée sur ma droite que je sais empruntées mais un peu loin,car à la base ce treestand n'est pas installé pour un gaucher.je remonte m'installer , arme quelque fois ,assis ,debout vérifie tous les angles de tirs éventuels et me rassois, cela fait à peine 10 minutes que je suis installé et j'entends au loin sur ma droite un fox à Vincent qui donne de la voix, je regarde et il me semble distinguer une forme sombre je resserre mon arc dans ma main ,la visibilité n'est pas très bonne car la plantation de sapins et bien dense vu d'en haut je tends l'oreille entend un craquement de branche et là j aperçois un broc sur la droite dans la sapinière,quelques secondes plus tard il est là devant moi pile poil plein profil arrêté  juste derrière 2 baliveaux espacés d'une cinquantaine de centimètres même pas 10 mètres(vue d en haut),je le regarde, c'est un beau broc en velours, et là je prends conscience de l'efficacité d un treestand , il n'a pas l air de détecter ma présence et ne semble pas inquiet du tout, je m'aperçois que moi non plus, je suis calme mon coeur ne  s'est pas emballé comme quand je chasse à l approche d habitude.
Instinctivement mes yeux ne regardent plus qu'une zone précise et ma main d'arc commence à monter,il se tourne dans ma direction et là un grand bruit de craquement, ma fléche est partie, les dernières images sont le broc qui  s'écrase sur ses pattes avant, fait volte face et part en courant j'en suis sur je l ai touché, je regarde où il était je vois ma flèche par terre, M---E j ai pas traversé et comment c'est possible que ma flèche soit là !! je  téléphone à Gilles pour lui dire que j ai tiré un broc, qu'il est parti mais que je pense ma flèche pas trop  mal ,il me félicite et me dit qu'il va téléphoner à Pascal pour qu'il aille chercher Hermine et Fidji ses 2 jack russel et que l'on va faire une recherche.
Je descends du treestand vais à l'anchuss, ma flèche est effectivement là mais cassée ,elle a du sang sur une dizaine de centimètres il y a une  trace  sur un baliveau mais pas grand chose le doute s'installe je prends une autre flèche pour la comparer avec celle qui est au sol ma flèche s'est cassée au ras du Woody weight (ce qui fait avec la lame presque 10cm)
le téléphone sonne c'est Pascal qui vient aux nouvelles je lui explique rapidement la situation,il me demande de couper les chiens si ils arrivent , je suis pas trop inquiet car je les entends plutôt loin et de l'autre coté , pars dans leur direction au cas où, tout  en contournant la sapinière. je traverse le champ qui est après la deuxième sapinière car j'entend les chiens derrière les brousses, j'explique ce qui s'est passé à Vincent et me dis qu'il va rester de ce côté, je vais voir le père de Gilles qui est sur un mirador un peu plus bas pour lui demander si il a vu un chevreuil traverser il me répond que non, sa réponse me rassure, en retournant au treestand je prends le chemin qui borde les sapinières et regarde entre chaque rangées au cas ou .....
Arrivé au tree stand Gilles est déjà là je lui explique, il me dit qu'il n'y a pas de raison de m'inquiéter les chiens vont le retrouver.

Pascal arrive avec Hermine et Fidji, il va mettre Fidji (la plus jeune) sur la trace, je prends Hermine, il me demande de bien rester en retrait et la maintenir très court tant elle a envie d'y aller mais cette fois priorité au plus jeune nous voilà parti, Fidji part dans la direction du chevreuil , pascal me demande si c'est ça on avance encore de quelques dizaine de mètres il n y a pas trop de traces
Fidji continue dans sa direction Hermine semble vouloir aller sur la gauche je la laisse et vois du sang je le dis à Pascal ,qui attrape Hermine lui parle fermement et autoritairement et la remet sur la voie et là c'est parti on sort de la sapinière passe par dessus quelques souches il y a de plus en plus de sang on rentre dans la deuxième sapinière Pascal et Fidji sont bien devant, ses félicitations et les grognements de Fidji me font comprendre qu'il est là .
Merci Pascal, Fidji et Hermine pour cette recherche, Gilles pour toutes ces chasses, merci à Vincent et à ses fox  pour les traques qui ont continuées toute la journée et à son gilet, Michel pour l'art du dépeçage  et un grand merci à tous les autres qui étaient là et qui ont rendu cette chasse formidable et heureuse.

 
chevreuil de 27,450kg (avec les velours)
distance de fuite une centaine de mètres.

Hervé R.


arc: westwind north archery 51@28
flèche bois
lame big game + woody weight

 

chevre11.jpg

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8 février 2015 7 08 /02 /février /2015 21:27

Samedi 7 février, 7h00 le réveil sonne, c’est dur. Je sors des bras de Morphée et me prépare pour la dernière sortie de chasse de l’année.

Pour la sixième fois cette année,  nous allons, mon père, moi et les autres membres de l’ACAIV, dans le nord du département. Nous avons deux  bracelets sur cette commune pour la saison 2014/2015. Une chevrette a été prélevée par David quelques semaines plus tôt.

Fermerons-nous le deuxième et dernier bracelet aujourd’hui …. ?

Notre hôte Erwan nous attend de bon matin. Le temps de boire un café bien chaud, de signer la fiche de battue et de rappeler les consignes de sécurité et nous repartons en voiture pour nous placer aux endroits stratégiques que nous commençons tous à bien connaître. Cela fait maintenant 4 ans que l’ACCA nous offre la possibilité de chasser le chevreuil sur la commune.

 

Aujourd’hui  je change de poste par rapport à mes habitudes et vais me placer à la place de sylvain qui m’a décrit l’endroit comme étant un boulevard à chevreuil (Merci Sylvain).

Mon père m’indique où se trouve le tas de souches. Je m’y rends aussi discrètement que possible sur le sol gelé. J’ai l’impression de faire autant de bruit que si je marchais  sur des chips avec les feuilles gelées. Je vais me placer en haut du mirador naturel de trois mètres de haut.

 

20150207_110824.jpg

 

J’observe les coulées : Sylvain n’avait pas menti, je me retrouve au centre d’un carrefour à chevreuil,  il y a des coulées des quatre côtés. Je décide de me mettre face à « la plantation » qui me semble être le lieu le plus propice pour accueillir les chevreuils, sachant que derrière moi il y a un champ. S’en suivent les vérifications d’usage … je fais attention aux branches qui pourraient dévier ma flèche comme ce fut le cas précédemment pour sylvain lorsqu’il était à ce poste.

Tous ces détails réglés je me mets à patienter. Un merle chante juste au-dessus de ma tête, des rouges-gorges tournent autour de moi ainsi que des mésanges. Ca y est, je suis un élément du paysage.

Après une demi-heure d’attente le merle cesse de chanter, peut-être la présence d’un chevreuil ou d’un renard un peu trop proche de lui, j’attends sans faire un bruit, rien !!!

Le froid commence à se faire ressentir, surtout dans les doigts. Je les bouge tant bien que mal afin de les réchauffer et j’aperçois à ce moment une tache se déplaçant dans le champ derrière  la plantation. C’est une chevrette à une centaine de mètres qui se dirige vers mon père placé un peu plus haut dans le bois. Pas de bruit de décoche ni de coup de pibole, elle n’a pas dû passer devant lui …

L’heure tourne, il est déjà 10h30, deux chevreuils arrivent vers moi. Ils sont à une cinquantaine de mètres, je commence à armer tranquillement mon arc en attendant qu’ils approchent mais du haut de mes trois mètres de souches, le premier m’a vu bouger et a fait demi-tour, aussitôt le deuxième lui a embrayé le pas.

Le calme revient. Je passe à nouveau le temps en observant les oiseaux me tournant autour et essaye de reconnaitre leurs chants quand tout à coup j’aperçois du coin de l’œil quelque chose bouger sur ma droite.

Je tourne tranquillement la tête et vois 5 chevreuils venant sur moi à travers champ, 4 chevrettes et 1 brocard. J’arme très doucement mon arc. Ils me passent à 3 mètres dans la coulée séparant «la plantation» et la prairie.

Je ne peux pas tirer car l’endroit est couvert de branches,  et je décide d’attendre qu’ils passent cette coulée. Les trois premiers en sortent au pas rapide, je préfère ne pas tirer.

Mon bras d’arc commence à trembler avec l’adrénaline et la fatigue car ça fait plus d’une minute que je suis armé.

Après que les trois premières chevrettes soient passées, le brocard s’engage sur la plantation, j’essaie de limiter mon souffle car  je fais énormément de bruit en respirant. Il s’arrête à 25 mètres. La distance est trop importante même avec un compound. J’espère que la « dernière » chevrette, qui est encore à trois mètres de moi, va lui emboiter le pas et s’arrêter un peu avant le brocard.

Je la vois qui sort de la coulée et va vers le brocard. Je l’ai dans mon viseur et attends qu’elle s’arrête !!!  L’adrénaline monte !!! Mon bras tremble !!! Elle se stoppe à 18 mètres plein travers, je décoche, ma flèche part.

Je n’entends pas de craquement, juste le bruit sourd de l’impact et vois mon empennage rentrer dans l’animal. Elle s’écroule suite à l’impact et tourne en rond au sol.

Les mains encore tremblantes je sonne les 4 coups et le rigaudon. A ce moment la chevrette se relève péniblement, tourne encore en rond et va se « caler» dans un roncier à 15 mètres de l’impact de ma flèche.

Je descends de mon mirador, les sonneries se répètent aux 4 coins des bois et mon père me rejoint. Je lui indique que ma flèche est mauvaise mais qu’elle va faire son travail.

On va à l’anschluss et on retrouve ma flèche avec suffisamment d’indices pour ne laisser aucun doute sur l’issue fatale. Mais dans le doute nous préférons attendre et ne pas « souiller » les pistes au cas où nous serions obligés de faire appel à un conducteur de chien de sang.

Après 15 minutes nos dévoués traqueurs Erwan et Frédéric, accompagnés de Fuchsia arrivent. Je préviens Frédéric, qui arrive face à moi, que la dernière fois que j’ai vu la chevrette, elle se trouvait « par là » face à lui et il me dit « Elle est là !!! » Ouf ! La pression redescend, je vais voir ma chevrette, la contemple et lui donne la dernière brisée. Je lui pose le bracelet avant la séance photo !!! « Les flashs crépitent ».

 

Je tiens à remercier chaleureusement l’ACCA de nous permettre de chasser sur son territoire riche en chevreuils et de la confiance qu’ils nous accordent depuis maintenant 4 ans ainsi que Erwan pour son accueil, son temps et les kilomètres qu’il a parcouru une nouvelle fois cette saison en traquant pour nous permettre de voir des animaux.

Yann F.

 

20150207_111812.jpg    Yann , 18 ans et son premier chevreuil.

 

Matériel

Arc Mission 55 #

Flèche Beman Max4 +lame articulée.

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 17:17

Mercredi 21 janvier 2015 l’ACAIV est invitée sur le magnifique site de la Fédération Départementale  des Chasseurs, le rendez vous est fixé à 8h autour d’un petit café bien chaud s’en suit les consignes de sécurité données par le Président André Douard et les chefs de ligne.

Nous prenons les voitures et nous dirigeons vers le marais , une fois sur place , silence total nous suivons dans le calme le plus complet notre chef de ligne qui doit nous placer , nous(archers) serons dispatchés au milieu du bois, en allant nous mettre en place nous en profitons pour repérer les coulées , personnellement je décide de me poster entre deux coulées , le niveau d’eau étant tel que les cuissardes ou waders sont indispensables , une fois en place un balai incessant de sarcelles et de quelques bécasses par ci par là nous ravissent , n’ayant pas eu l’occasion d’en voir énormément en cette saison  , ce site nous offre un spectacle magnifique, c’est un havre de paix pour toute la faune sauvage.

 

Place aux choses sérieuses, rapidement nous entendons sonner le début de traque et il ne fallut pas plus de  quelques minutes pour que les chiens prennent connaissance de la présence de sanglier, un va et vient de la meute se fait face à moi, ça mène fort, ça se dirigent vers moi, tous mes sens sont en éveil, je ne vois rien mais le niveau d’eau étant élevé j’entends « la bête noire » venir vers moi,  j’arme les 70# de mon arc pour ne pas avoir à faire de gestes inutiles qui pourraient trahir ma présence quand je l’aurai en visuel , ça y est je le vois il se dirige droit sur moi, il est ralentit par l’eau( à l’arc ne tirant les animaux qu’à l’arrêt ou au pas) ce niveau d’eau est une aubaine qu’il me faut saisir.

C’est le bruit sourd et caractéristique qui me fait dire que ma flèche est bonne, elle a atteint son but et fait son boulot en traversant ce sanglier de trois quart arrière à une distance de 8 mètres.


Pascal qui se trouve non loin de moi et qui lui aussi a entendu ce bruit qu’il connait si bien, arrive, nous faisons très rapidement le point et nous nous rendons à l’anschluss, c’est bon signe il y a du sang et nous retrouvons la flèche 10 mètres après l’impact, les piqueux arrivent, nous  leur expliquons la situation, il n’y a plus de danger pour les chiens car nous avons retrouvé la flèche, ils décident de mettre les chiens sur la piste et 70 mètres plus loin ils tiennent l’animal au ferme, le piqueux sert ce magnifique sanglier de 65 kilos.


Cette première traque a été riche en émotions !!! Après les félicitations, tout le monde se retrouve pour la seconde traque mais malheureusement les chiens ne trouvent pas la trace des sangliers, mais ce mercredi 21 janvier St-Hubert et St Sébastien étaient à mes cotés.

Lors de cette deuxième traque un renard passera devant un premier archer (Les archers ont l’autorisation de flécher les renards) qui me fait signe pour m’avertir qu’il vient vers moi, effectivement je l’entends dans l’eau mais ne le voit pas, puis plus rien , le calme absolu, pas un bruit , pas un indice de présence qui pourrait me faire croire que mister goupil est toujours là et ce pendant trois quatre minutes, je ne fais plus aucun bruit et reste immobile, mon regard reste figé sur le dernier endroit où je l’ai entendu.

Ma patience et mon immobilisme le feront ressortir de son roncier, je profite d’un baliveau qui nous masque mutuellement pour armer mon arc, ma flèche ira le chercher plein coffre, il vacille  et tombe dans le roncier, je me rends une nouvelle fois à l’anschluss et retrouve ma flèche mais pas de renard…

La fin de la traque est sonnée au même moment, nous continuons la recherche mais rien !!! Il y a trop d’eau pour voir les indices, Pascal décide d’aller chercher Fidji sa petite Parson pour effectuer une recherche, aussitôt mise à l’endroit où le renard a été fléché, elle prend connaissance de la piste et dix mètres plus loin se met à grogner et à aboyer,  pascal me dit de faire le tour du roncier où Fidji tient le goupil au ferme, mais il n’est pas facile de se déplacer dans ce méandre de branches avec une hauteur d’eau pareille… c’est non sans mal que j’arrive a me rendre au niveau du renard, par précaution je décide d’envoyer une deuxième flèche , s’en est fini pour le goupil.


Un bon repas convivial viendra clôturer cette magnifique journée, que de bons souvenirs et de bons moments inoubliables, en cette veille de mes 50 printemps je ne pouvais rêver mieux comme cadeau d’anniversaire.

 

Sincères remerciements au Président André Douard, à Cyril Mangeard ainsi qu’à toutes les personnes qui ont fait de cette journée une belle réussite.


Sylvain C.

 

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Après l'effort le réconfort

 

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Joyeux anniversaire Bibain

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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 20:08

Mercredi 31 décembre tout le monde ripaille et c'est aussi mon cas ...


Bien profiter de cette dernière soirée 2014 entre amis: manger boire (avec modération) et chanter jusque tard dans la nuit pour se coucher vers …. 4h30 et surtout bien dormir pour pouvoir espérer être en forme le lendemain matin pour une petite sortie chasse.


Réveillé à 8h, c'est parti, je descends prendre un café bien serré avec mon fils Guillaume qui arrive tout juste avec son husky de 2 mois 1/2.

Il est 9h 15 nous décidons de prendre son jeune chien .....Moi je prends mon arc, il faut dégeler la voiture, tout est blanc, c’est magnifique.....

Guillaume lui prendra l'appareil photos. 

Le temps est clair avec une petite brume, le soleil pointe doucement mais ne nous réchauffe guère, il n'y a personne sur les routes et encore moins dans les champs....Nous sommes seuls au monde.

Notre balade s'annonce des plus belles et nous oriente le long de la rivière qui délimite mon territoire de chasse.

Le chiot découvre cette nature blanche et fait décoller 2 colverts que je ne peux tirer... (Tu vois Guillaume, avec le fusil j'aurai pu faire un doublé...) Le but aujourd'hui c'est la balade et de sortir le petit toutou...

Au détour d'un méandre, Guillaume me signale une cane qui « s'écrase » s’allonge de tout son long, bec et cou tendu à fleur d'eau, immobile....elle est à 7/8 mètres sous les branches, invisible , du moins c'est ce qu’elle croit !!! Ma Flu-Flu la prend en pleine tête, s’en est finit pour elle.

Elle dérive rapidement, je pose mon arc sur la rive et saute les pieds dans l'eau : OUF !!! Je l'ai...je la pose sur la berge et demande à mon fils de m’aider à remonter ce dénivelé (2 mètres) pendant ce temps notre chien de traîneau s'empare de mon gibier et s'improvise chien de chasse mais ne rapporte pas.... il parade autour de nous, je dois même attraper le chien pour récupérer  mon Graal. 

Nous reprenons notre marche et notre quête en espérant croiser des ragondins, les photos s'enchaînent, le givre de la campagne assure de superbes clichés.

Après une centaine de mètres une nouvelle occasion se présente à moi dans les mêmes circonstances que MA première cane.

Une nouvelle cane colvert est repérée, elle se fige et se laisse dériver pour se « caler » le long de la rive opposée plein découvert et malgré tout presque invisible le cou et le bec au ras de l'eau.

Je rate ma cible de peu, la cane remonte le courant à la nage sous les branches, elle file aplatie sur l'eau, je saisi ma chance une nouvelle fois et là  :Craaack la flèche est bonne !!! un petit tourniquet dans l'eau et tout s'arrête....

Mon fils me félicite, la balade se poursuit jusqu'au bout du territoire: il est 11h45 nous rentrons....

L'année commence bien, je suis heureux.

Merci  Guillaume pour les photos et de m'avoir accompagné ce matin et ainsi d’avoir pu partagé ce beau moment entre Père et fils.

Bonne et heureuse année a vous tous et bonnes flèches pour 2015.

 

Place aux photos

 

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P1010776.JPGDenis R.

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 18:16

Devenu un rendez vous attendu avec impatience, la chasse aux lapins organisée par Sébastien s'est déroulée le 16 novembre dernier.

Une bonne vingtaine d'archers s'était réunie pour l'occasion.

Après un café rapide, les deux groupes sont formés, et furets comme archers sont impatients de mener la vie dure à Jeannot.


Dès les premieres minutes de chasse il n'y a plus de doute, les lapins sont là. Ca roule, ça tape, ...mais ça ne gicle pas !!! Les garennes sont aperçus trottinant au ralenti suivis de quelques centimètres par nos petits auxiliaires qui rendent le tir difficile.

Au total, ce seront 6 lapins attrappés à la main avec un furet collé au c...

Heureusement, 2 seront quand même fléchés dans la matinée.

 

Il est déja midi et il est temps de se retrouver autour de l'apéritif, et du cassoulet maison de Manue. On trinque, on rigole, on se raconte nos tirs loupés, et déja le temps presse si l'on veut pouvoir rechasser l'après midi.

 

Une douzaine de prélèvements à la fin de cette journée qui s'est une fois de plus avérée dynamique et conviviale. Seule ombre au tableau, 2 de nos petits auxiliaires ne sont jamais remontés à la surface.

 

Merci bien sur à Seb et Manue pour l'organisation de la journée, ainsi qu'à tous les propriétaires de furets qui ont oeuvrés toute la journée pour nous permettre de décocher.

 

Max B.

 

 

 

Témoignage de J-Yves T , un archer heureux.

 

L’accueil est superbe, comme à chaque fois les archers discutent chiffons, matériel et nouvelles des familles respectives. Vu le nombre d’archers présents, il faut faire deux groupes, c’est évident. Pas de temps à perdre, heureusement les territoires ne sont pas éloignés. Chacun  s’équipe suivant un modèle murement réfléchi. Ici, pas besoin de camouflage et pas d’arc à poulies. Deux chasseurs au fusil locaux encadrent la ligne des archers, les furets sont mis au trou,, nous avons juste entrevu quelques lapins pressés, courants d’un trou à l’autre.

Changement de haie, les furets repartent à l’assaut.

Pascal , casquette en arrière façon rappeur, équipé d’une sacoche de mob année 70 en guise de boîte à furet, entretient la bonne humeur en faisant le clown, mais tout le monde est concentré….

 

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Les lapins fusent et une grêle de flèches les poursuit jusqu’à ce qu’un coup de fusil les achève systématiquement en bout de course , ce qui désespère Erwan , archer convaincu depuis des lustres, nous avons un peu perdu l’habitude de ces coups de feu fatals.

Après un long moment d’attente, un lapin pointe son nez à une sortie de terrier et surpris de voir des archers, marque un temps d’arrêt , en une fraction de seconde, ma flèche le transperce dans le sens de la longueur, de l’épaule gauche à la cuisse gauche. J’ai raté la tête !!!

 

Il me tarde d'être à l'année prochaine pour remettre ça

 

 

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L'oeil affûté , prêt a décocher

 

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La relève est assurée

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Il est passé par ici , il repassera par là

 

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