Thomas vient d’adhérer à notre association. C’est un jeune chasseur et voici quelques jours, samedi, il se rendait à sa première sortie chez Pascal et s’il avait déjà traqué, il n’avait jamais tenu auparavant un arc ou un fusil lors d’une chasse. il nous raconte son week-end : « Lors de la première traque, notre ligne s’est avancée dans les hautes herbes pour rejoindre le bois en face de nous. Un lièvre sort à 5 mètres de moi et je tire. Je le loupe ! C’est un animal très, très rapide quand il passe d’aussi près ! J’étais très content car dès ma première sortie, j’ai eu l’occasion de faire un premier tir. »
Le dimanche, Thomas s’est rendu dans les marais pour un autre rendez-vous avec les chasseurs à l’arc de l’ACAIV... « Nous sommes arrivés avec Yohan au lieu de rassemblement et ensuite, nous avons repris la voiture pour rejoindre le marais par le côté. Maxime nous a placés, trois autres archers et moi, près du canal. En face, la forêt avec une sorte de petit canal et un pont en pierre. J’ai trouvé un endroit avec trois, quatre belles coulées. Un lieu de passage, un bon endroit. Je me suis placé sous un arbre. La battue s’est élancée, nous avons vu deux chevreuils au loin, à 50 mètres et puis trois heures se sont écoulées, il ne se passait plus grand-chose. Ensuite, les chiens sont revenus et je vois un sanglier qui se dirige au loin vers un autre archer. Je me dis que c’est bon pour lui. Le sanglier lève la tête, s’arrête et il vient vers moi tranquillement. Il se rapproche. Je me dis alors qu’il est pour moi finalement ! »
« Arrivé à dix mètres, je vois qu’il va pour se diriger vers une coulée perpendiculaire. J’arme, il est à cinq mètres et j’attends qu’il soit pile devant moi, je lâche ma flèche. Avec l’adrénaline, je n’ai pas vu où elle allait et j’ai trouvé que cela faisait un drôle de bruit Je me suis demandé si je n’avais pas touché un os. Je signale mon tir avec ma pibole. Le temps d’attente m’a paru très long, j’ai eu du mal à retrouver mon calme. J’ai eu un vrai coup d’adrénaline jusqu’à ce que le signal indique la mort. Un soulagement, j’avais peur de l’avoir blessé » Maxime qui a retrouvé l’animal a indiqué qu’il avait fait 150 mètres. « J’étais impressionné par l’animal car je n’ai pas trop la notion de ce qu‘il pouvait peser. J’ai dit à Maxime que je l’estimais à 50 kg. En fait, il faisait 90 kg ! J’ai eu de la chance et Yohann m’a beaucoup aidé, il m’a guidé - je m’étais entrainé le vendredi chez lui. Tout ça, c’est grâce à lui ! »
« Je voudrais remercier Yohann qui m’a prêté du matériel, arc et flèches, et aux traqueurs et leur chien. »
Thomas