L'association ACF St Hubert  de Fougères organisait une battue "renards"  le dimanche matin 17  février. Nous étions environ 25 participants.
 
Notre  président Thierry, propose aux chasseurs à l'arc (Laurent et moi-même) de tirer un chevreuil..  . Dans mon for intérieur, j'espère que le cervidé ne se présentera pas  à  portée de ma flèche,  car cette année je n'ai pas pris suffisamment le temps  pour  m'entrainer  et  me sens pas du tout apte à effectuer un tir de précision !!!

Dès la première minute le concert est lancé   (les chiens de Pascal et Patrick sont en forme ce matin, ils n'ont pas festoyé  eux, ils sont restés au chenil !!!)    Ce  territoire  est  couvert de ronces et fougères (Ils'agit d'une exploitation agricole dont les terres ont été abandonnées depuis plusieurs années, c'est un véritable refuge pour les renards ...)

J’en aperçois deux qui se dérobent, mais ils sont trop loin.  Laurent décoche une flèche  sur un goupil  ... Raté, ça lui donnera l'occasion de rechercher sa flèche une bonne partie du dimanche après midi   ...   
 
La deuxième parcelle : même végétation.  Pascal (le piqueux) me conseille de me placer auprès des garennes. La traque est lancée, les chiens  sont en face de moi (15 - 20 mètres)  et aboient d'une façon particulière !  Je ne tarde pas à comprendre, Pascal sort sa trompe et sonne 5  fois. Les fourrés en face de moi  vibrent sans que je puisse y distinguer la moindre bestiole.  Je reste spectateur car  aujourd'hui nous n'avons pas le droit de tirer le sanglier.  Ouf ! (je pense de nouveau à mon entraînement !!!)     
 
La bête noire sort  enfin des brousses, aussitôt poursuivie par les chiens ... Le temps de récupérer la meute  ...  Puis c'est reparti instantanément, cette fois-ci ce n'est pas 5 mais 3 coups de trompe  !!! Dominique, en poste  de l'autre coté  des broussailles, me fait signe, il a du apercevoir l'animal ....
 
Placé sur le talus, je vois le goupil courir vers moi, il est à environ 30 m, je déplace lentement ma carcasse  derrière le tronc d’un vieux châtaignier qui me sert d'écran afin d’armer mon arc  sans être vu par le rusé. Va t il passer à droite ou  à  gauche ? Non,  à mes pieds en bas du talus, j'hésite à tirer de face, sur le coté,  le laisse passer puis d'instinct  je décoche ma  flèche en arrière  (position non commune pour un archer, mais déjà pratiquée à l'entraînement il y a quelques années.  Je vous ferai voir ...)   Cependant maître goupil n'a pas apprécié la vaccination de cette flèche  équipée d'une rondelle "adder" lui arrivant  sur le dos,  il s'arrête, essaie de l'enlever puis, s'en va  se cacher sous les fougères, enfin la meute arrive et achève ainsi le 51 ème et dernier renard de la saison 2012/2013.
 
Cette fois ci, je  sonne les 3 coups + rigodon,  allez  encore une fois  !!! Les  autres chasseurs s'étonnent, "que se passe t-il , on a rien entendu   ?   " Mon ami Dominique témoin direct de la scène exulte de joie, ainsi que les piqueux.  J’apprécie ce moment et reste encore bouche bée devant la faculté du cerveau à évaluer le moment de la décoche sur un animal en pleine course !!!  S 'agit-il de la chance, ou  peut être est-ce grâce  au médaillon du " Renard"  (qui se trouve dans  ma poche) offerte par  le  sculpteur de l'ACAIV : Patrice ?

Le temps de récupérer  mon  trophée  sous les fougères, de perdre mon gant de tir dans les ronces, de le rechercher ........ Un autre sanglier est levé à proximité. 

Cependant, toujours  animé par cette belle émotion, je reste intrigué, par ces fougères ayant bougé devant moi en tout début de traque  soit à environ 10 m de mon poste. Ayant fait tout ce vacarme, je me dis  " c'était probablement les chiens, en effet  s'il s'agissait d'un  animal sauvage, il  serait déjà parti "   je me  dirige  donc vers ces brousses  je lève les pieds pour aplatir encore ces "maudites"  ronces : rien  ... Un pas de plus , "vroummmm"  un  missile vient de décoller horizontalement devant ma botte c'était le 3 ème sanglier qui était resté là  silencieux sans bouger, probablement pour assister  au spectacle "  du renard et l'archer "  .

Merci Pascal de m'avoir placé au bon endroit, au renard d'être venu me lécher les bottes,  aux spectateurs (Dominique et le sanglier) ainsi qu'à l'ACF  St Hubert  et  Jean Pierre qui nous ont  permis de chasser sur ce territoire unique. 

Cette belle matinée ensoleillée se termina autour d'une dégustation de pâté au "sanglier" dont Louis a le secret de fabrication, le tout accompagné de la "Cuvée du Renard"  mise en bouteille au domaine de la flèche !

Cette aventure devrait m'encourager à reprendre l'entraînement pour la prochaine saison afin d'atteindre : un lièvre, un merle, une bécassine ou peut être un rêve  ...

 Arc : Puma Grand Gallois de Jean Marie Guy puissance 55 livres.

Flèche : Gamegetter XX75 2117
Lame : Magnus 125 gr 

Philippe V.

Nous verrons tous une harde de huit animaux en nous postant ce qui nous met en confiance, mais nous n’aurons pas le temps d’avoir froid cette fois ci. Au bout de 20 minutes de chasse résonne une mélodie si inattendue que certains ne sont pas sûr de l’avoir bien comprise. Le signal est répété une fois, puis deux, plus de doute la mort est sonnée !!! Déjà...?
 
Les archers se regroupent pour échanger leurs informations, mais le souvenir des 2 dernières recherches infructueuses fait planer un léger scepticisme sur leur excitation. Puis nous croisons Erwan qui semble presser le pas :  «C’est Sylvain qui a tiré. Il a fléché une chevrette qui est tombée sur place !»
 
En effet quelques mètres plus loin Sylvain est déjà en train de faire revivre son acte devant les premiers arrivés. A ses pieds, une belle chevrette de 24 kilos a accusé un tir de face à 7 mètres, et un cercle d’admirateurs se forme autour d’elle.
 
S’en suit les honneurs puis la photo de groupe, et enfin le dépeçage où les plus volontaires percent et fouillent la panse pour retrouver la lame de Sylvain tandis que leurs comparses sont déjà à l’apéritif. Mes mains en garderons le souvenir olfac (ula) tif pendant 4 jours. Le tableau est fait et les inquiétudes ont disparu, 2 fois pas 3 !!!

Maxime Brunet.

Je tiens à remercier une nouvelle fois Mr Tiercelin Pierre (Président de l'ACCA) , son fils Matthieu , Erwan et tous les membres de l'ACCA  pour leur gentillesse et toutes ces belles journées de chasse qu'ils nous offrent depuis maintenant 3 saisons.

Dimanche 27 janvier nous sommes une nouvelle fois invités chez Sébastien à Saint Pierre la Cour pour une chasse aux petits gibiers.

Il pleut sans discontinuer depuis la veille au soir , voilà une journée qui s'annonce quelque peu "arrosée". Une vingtaine d'archers ont bravés ce temps Mayennais pour venir y chasser : lapins , faisans et renards.

Le terrain est très vallonné (ce n'est rien de le dire) , nos frêles guibolles seront mises à rude épreuve ... pas le temps de s'échauffer , après le traditionnel café de bienvenue , il est temps de nous équiper et d'arpenter le premier vallon où quelques lapins seront aperçus , 2-3 Jeannots seront salués sans succès , un goupil sera aperçu à deux reprises sans aucune possibilité de décocher.

Il faut se rendre à l'évidence , les lapins sont bien au chaud dans les garennes.

La matinée passe vite , le soleil vient nous rechauffer et nous donner de l'entrain pour le reste de la journée , il est temps de descendre de nos collines pour rejoindre nos épouses qui nous attendent en bas dans la vallée.

Je remercie à cette occasion la femme de Sébastien de nous avoir concocté ce bon repas et à nos épouses de nous avoir préparés ces bons gâteaux.

C'est donc le ventre bien rempli que nous repartons sous le soleil et plein d'espoir. Quelques faisans seront levés et .......loupés par plusieurs archers ( pas de noms)

Sur le chemin du retour Boop et Gamin donnent de la voix dans un épais roncier , c'est lancé , Mister Jeannot va avoir fort a faire pour tromper ces deux chiens habitués à chasser le lapin.

C'est Hervé qui saisira sa chance et par la même occasion "sauver la bredouille".

Une belle flèche qui "séchera" nette cette fusée grise

Bravo Hervé

Merci à Sébastien et à son épouse pour cette deuxième édition.

JYves.